Daniel Monforte, comme nous devrions tous, ose le chemin d'être l'obligé de toute musique : son crin lève sur le tapis de l'actuel, le sédiment de l'avant. Voilà sa manière de donner visage à demain.
Comment pense l'homme dans son foisonnement serré ?
Son corps consistant de liberté entre style et ton ?
Comment assumer le devoir de n'être sourd ?
Daniel Monforte, comme nous devrions tous, ose le chemin d'être l'obligé de toute musique : son crin lève sur le tapis de l'actuel, le sédiment de l'avant. Voilà sa manière de donner visage à demain. Ces plaques, se réclamant d'une architechtonie commune, s'organisent en tension et génération. Ce terrain où s'opère la traversée musicale, Daniel Monforte en fait le labour par vent et voiles mêlés, avec son poumon généreux de contrebasse, à la mâture de jazz, à la charpente classique.
C.L.
L'odeur du parchemin nous enveloppe encore, et celle de l'encre... Une langue s'échappe du jargon ordinaire, elle semble errer depuis Babel, portée par les millénaires. L'idée s'inspire du hasard de la multitude de ses pairs et se confie parfois, après d'étranges détours, à une oreille habile à en comprendre le secret.