A l'âge où d'autres entrent, dit-on, en raison, Xavier Bouchaud s'est demandé si cela était bien « résonnable » ; dès lors, en visionnaire, il se met à l'étude de la restitution du brouillon même de la Babel sonore dont l'enchevêtrement des lignes de vie tissent leurs temporalités respectives.
« Le trouble fait »
A l'âge où d'autres entrent, dit-on, en raison, Xavier Bouchaud s'est demandé si cela était bien « résonnable » ; dès lors, en visionnaire, il se met à l'étude de la restitution du brouillon même de la Babel sonore dont l'enchevêtrement des lignes de vie tissent leurs temporalités respectives.
De la pointe de l'oreille il témoigne du nouage de l'harmonie originelle. De son toucher multiple, il exploite sans pudeur les méandres du déploiement rythmique et mélodique du son.
Aujourd'hui, Xavier Bouchaud nous oriente dans l'épaisseur du brouillard et rend compte de sa turbulence génératrice de formes.
Son argile temporaire recèle l'empreinte d'un feu foisonnant, signe de l'infini, le but étant déjà ailleurs, loin devant.
C.L
Il est des instants, furtifs, où le temps semble se dérouler malgré l'interprète, sans pulse, sans battement de coeur, à la verticale presque, plutôt que de manière linéaire. L'apesanteur semble envelopper chaque doigt avant que l'alchimie de la note ne transforme les longueurs de cordes.
Libéré des règles formelles par la fantaisie, le discours s'alimente au vif de la motilité harmonique: feu de caprice de la pensée nomade, mais feu de tête comme ce qui arrive à ce qui fait bouclier lors de la pénétration irréversible dans l'atmosphère du son.
L'énigme demeure, elle a comme sceau son titre, clé étrange et aussi étrangement familière. Formule magique ou enchantement de la formule, l'autre et l'un, l'un ou l'autre, peu importe...